Les vacances sont finies, il faut retourner en cours

Pour les démarches administratives, c’est allé plutôt vite. J’ai maintenant un numéro de matricule, une carte étudiante provisoire et une carte de transport en commun provisoire. Sachant qu’il me manque ma carte de sécurité sociale européenne (demandée depuis un mois), il faudra que je fasse de nouveau le tour des administrations la semaine prochaine.

L’emploi du temps est un vrai calvaire car il faut le créer soit même en fonction des ECTS (il faut valider 24 ECTS minimum), sa spécialisation (ou ses goûts) et des horaires de cours. Evidement tous les cours sont en même temps. J’ai réussis à trouver 27 ECTS et il se trouve que j’ai mon vendredi de libre (hum… pratique pour voyager).

Le premier cours, je l’imaginais horrible : un prof parlant dans sa barbe ou trop vite ou en patois, un cours bourré de mots techniques incompréhensibles, les élèves me regardant comme une extraterrestre en me voyant feuilleter à toute vitesse mon dico de poche, une tonne de bouquins à avoir lu avant d’arriver en cours… J’ai eu une bonne surprise : un prof parlant un allemand que je comprends, les mots techniques sont souvent en anglais, des élèves arrivant en retard et bavardant en amphi et il ne fallait rien préparer pour ce cours. Seule différence avec la France : les élèves cognent sur les tables à la fin du cours (l’équivalent d’applaudissements).

Une autre surprise : je vais voir le prof à la fin du cours et il me demande d’où je viens. A ma réponse « de France », il demande « de Reims ?». Le jumelage Reims/Aachen fonctionne tellement bien que la plupart des Français ici sont rémois. Cela m’a été confirmé par les deux premières françaises rencontrées ici qui viennent de la fac de lettre de Reims. Question dépaysement, il y a mieux que de parler de la place d’Erlon.